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Je suis moi aussi reconnu handicapé, sur le plan « psychique », comme vous, et aussi un peut sur le plan mental, sur ce plan là, je ne suis pas différent de vous.  Physiquement, je suis-je suis plutôt « disgracieux », en particulier par mon visage, le reste de mon physique, je tente de l’entretenir régulièrement en exerçant des exercices avec un appareil adapté. Pour accéder à une vidéo montrant une femme très disgracieuse arrivant malgré cet handicap a faire l'amour avec un partenaire au physique normal.    

 

 ASSOHANDICAP

54 RUE BLANQUERIE

11300 LIMOUX

(chez Menager Thierry)

assohandicap@live.fr

handicap-benevolat@hotmail.fr

 

Je veux vous tendre la main pour vous inviter. (posté le 05/01/2013 à 12:44)

Chère mademoiselle,

 

Si, comme moi, vous êtes reconnues comme handicapées, et toutefois, assez autonome. Si vous faites parties plus ou moins de services recevant des personnes dans votre cas. En hébergement complet, mais avec des sorties autorisées, ou, en extérieur avec votre propre appartement. Vous devez, probablement, même peut-être certainement. Vous m’avez un moment ou à un autre, plus ou moins croisé en ville, ou tout simplement dans votre institution, ou je venais en visite, ou pour y travailler.  Vous ne vous souvenez peut-être pas en fait, de ce jour où, nous nous sommes rencontrés, ou croisés, ou nous nous sommes plus ou moins adressés la parole. Vous serez sans doute déconcertée par cette lettre. Mais nous nous sommes au moins une fois croisés en ville.... un soir, (fin de journée), ou bien plus tôt, mais ici à Limoux). Rappelez-vous, je suis toujours habillé de la même manière, c'est-à-dire « classique », souvent en jean.je porte une veste en cuire noir,  le plus souvent. J'ai les cheveux blonds, en ce moment, assez longs, les yeux bleus dans le cas ou vous m’avez suffisamment approché pour le constater. On s’est même peut-être fait la bise. Physiquement, je suis mince, et je mesure environ 1,64 m.

 

Rappelez-vous, nous avons peut-être échangé quelques mots, de quoi apprendre votre nom, dont je dois avouer je ne me souviens plus, et peut-être, vous ai-je demandé si vous étiez « du coin », il est possible aussi que je me sois « risqué » à vous inviter à venir prendre un café avec moi, peut-être chez moi. Il est probable que vous ayez même refusé, sans trop bien me connaitre. Puis, nous sommes repartis, chacun de son côté.

 

Et peut-être n'est-ce pas réciproque, mais peut importe votre silhouette, votre apparence, car en ce qui me concerne, je ne juge pas les autres sur leur apparence, et leur physique, que vous soyez petite, grande, grosse, mince, peut importe. Le léger sourire que vous m'avez adressé, m’a au moins fait plaisir.

 

Puis, nos chemins se sont alors séparés, pour nous rendre chacun dans nos appartements respectifs, et peut-être pour se retrouver, tous les deux seuls, séparément. Pourtant je ne peux pas,  me résoudre à vous oublier, quoi que vous en pensiez, comme on referme un livre. Il fallait que je vous écrive par cet intermédiaire, ne connaissant pas votre adresse exacte.  Parce qu'il faut que je vous revoie. Il ne s'agit d'un vœu, afin que vous appreniez, à faire ma connaissance, par vous-même, sans écouter les propos que certaines personnes peuvent tenir sur moi.

 

Je ne cherche pas d'aventure avec vous, sauf si c’est vous-même qui le souhaitez, pour peut-être devenir bel et bien une relation réelle. Ces mots sont peut-être insensés, j'en ai conscience : mais mes paroles sont sincères...

 

Loin de moi l'idée de vous importuner, et peut-être n'aurais-je réussi qu'à vous amuser, mais au cas où ces quelques lignes trouveraient un écho au plus profond de vous, j'oserais vous inviter à me répondre.

 

Je veux vous tendre la main pour vous inviter.

 

J'aimerais vous revoir. Accepterez-vous alors une correspondance ?

 

Je vous laisse ici mon e-mail et mon adresse postale pour que vous ayez le choix des armes, si jamais vous me disiez non. Si jamais vous ne vouliez pas que nous gardions ce contact, n'ayez crainte : je ne vous importunerais pas.

 

 

                                                                                              Avec amitiés.

E-mail : .thierry.menager@hotmail.fr

..

Adresse : 54, rue blanquerie 11300 Limoux. ...

 

 

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J'ai testé l'assistance sexuelle (posté le 01/01/2013 à 16:46)
                 
  J'ai testé l'assistance sexuelle !
  Militante pour la vie autonome des personnes lourdement handicapées, Yvette Boyer combat pour un droit effectif à la vie affective et sexuelle, intégrant un service d'assistance aux personnes démunies.

 

 

             Vivre dans la région marseillaise lorsque l'on est lourdement handicapé est chose plus malaisée qu'ailleurs, et c'est probablement pour cela que se sont développées dans la seconde ville de France des actions remarquables conduites par des militants d'exception. L'un d'entre eux est une femme, Yvette Boyer, qui racontait ici son parcours il y a près de six ans. Actuellement, elle s'investit dans la reconnaissance d'un droit effectif à la vie affective et sexuelle de personnes lourdement handicapées, une action portée par l'association qu'elle préside, Choisir sa vie.

"En 2006, on avait réalisé un questionnaire pour demander aux personnes handicapées quels étaient leurs besoins en citant le bricolage, la coiffure, l'esthétique, et en fin de liste, la sexualité. On l'a distribué lors du forum annuel Marseille Handicap, et on s'est rendu compte que c'est la sexualité qui revenait le plus dans les réponses. Même encore aujourd'hui, les parents, les professionnels nous incitent à nous battre pour la reconnaissance de la sexualité des personnes lourdement handicapées. Des mères nous expliquent qu'elles sont contraintes de masturber leur enfant, elles disent ce n'est pas leur rôle, leur place dans la famille. Face à l'agressivité de personnes lourdement handicapées privées de toute sexualité, les parents, les professionnels sont démunis. Il n'y a pas de rencontres possibles avec des prostitué(e)s ou autres travailleurs du sexe. Et ce ne sont pas les prostitué(e)s que recherchent les personnes handicapées, mais des massages sensuels, des caresses, avec un dialogue. Simplement un corps contre corps, pour connaître, ressentir des sensations. Dans le rapport au corps de la personne handicapée, le côté médical prend le dessus. On n'a pas de caresse, de toucher sensuel, alors qu'on en a besoin."

 

 

"Alors on a travaillé avec Charlie Valenza, de l'association aubagnaise Boulegan, on a organisé des réunions, mais ça n'a pas avancé. On a eu connaissance de l'organisation à Strasbourg en avril 2007 d'un colloque sur la vie affective et sexuelle, on y est allé. Les débats nous ont intéressé, et nous ont apporté plus de motivation. A Marseille, on travaille avec l'association Handitoit Provence, dont un membre nous a présenté une esthéticienne qui fait des massages; elle était intéressée par le sujet. On l'a rencontrée, elle a découvert l'ampleur du besoin de sexualité des personnes lourdement handicapées. Elle m'a proposé un premier massage sensuel, puis un second avec un homme, parce que c'était ma préférence... Mon corps revivait, de la tête aux pieds, tous mes sens se réveillaient, j'oubliais mon handicap, j'avais envie de marcher, de courir ! Quand on arrive à avoir des caresses, un corps à corps, on se sent une vraie femme..."

Yvette Boyer a vécu en couple jusqu'à ces dernières années; elle a eu un enfant, qu'elle a élevé : "Pourquoi j'ai voulu avoir des rapports sexuels, un enfant ? Pour être une vraie femme ! Je demandais à mon compagnon si faire l'amour avec moi lui donnait les mêmes sensations qu'avec d'autres femmes, moi, j'ai toute ma sensibilité : il m'avait répondu que j'étais folle, qu'il n'y avait pas de différence..."

  Image : Yvette Boyer et un 'gogo-boy'.

 

Elle évoque également l'expérience du massage sensuel faite par une autre femme infirme motrice cérébrale privée de la parole : "Elle en est revenue radieuse, émerveillée. Beaucoup de femmes handicapées ressentent ce besoin de sensualité, mais elles n'osent pas l'exprimer. Leur manque de sexualité est énorme. Chaque fois qu'elles ont des petites aventures, elles sont plus sociables, heureuses, souriantes."

Et Yvette Boyer leur fait confiance, comme elle fait confiance à des aidants sexuels informés et formés : "Chacun voit ce qu'il fait, et c'est une relation entre deux personnes adultes qui savent ce qu'elles veulent. C'est une complicité, chacun est libre d'accepter, de refuser. Cela, la plupart des gens ne le comprennent pas, ils pensent tout de suite à l'acte sexuel. J'ai eu une vie affective et sexuelle, mais en expérimentant le massage sensuel, je voulais ressentir. Et je me suis dit que j'en aurai besoin plus tard. Je suis une femme. Et je me bats pour les autres.

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Candidature au poste d’animateur, récépissé sous préfecture création association, journal officiel (posté le 21/12/2012 à 16:27)

VOICI DE NOUVELLES INFORMATIONS SUR UNE ASSOCIATION QUI EXISTE BIEN ENREGISTRÉE A LA SOUS PRÉFECTURE DE LIMOUX (AUDE). CETTE ASSOCIATION EST DESTINÉE AUX ADULTES HANDICAPE(ES).  CLIQUEZ SUR LES LIENS CI-DESSOUS POUR AVOIR LES INFORMATIONS OFFICIELLES.

 

http://static.blog4ever.com/2012/10/718061/IMG-12-12-2012.pdf

 

 

 

 

http://static.blog4ever.com/2012/10/718061/IMG-08-12-2012.pdf

 

 

 

 

 

 

Objet : Candidature au poste d’animateur pour personnes handicapées mentales

 

 

Madame, Monsieur,

 

 

Actuellement .gestionnaire de plusieurs sites internet destinés aux adultes handicapé(es), de tous handicaps. Et responsable de l’association, « Assohandicap », domiciliée à Limoux (Aude). Crée par et pour les personnes en situation de handicap mental et physique, les personnes atteintes d’un handicap physique, peuvent avoir une apparence disgracieuse, tout en restant autonomes. C’est alors que pour certaines de ces personnes, la solitude, parfois « cachée » existe, malgré l’affirmation de ces personnes, d’être accompagnées, ou en couple, « un petit copain «, je souhaite vivement  mettre mes atouts au service de votre association.

 

 En effet, de par ma connaissance de diverses personnes handicapées (es), et de divers handicaps, pour avoir fréquenté à plusieurs reprises, ce type de personne, dans le travail, par des visites régulières à leur domicile, ou parfois dans diverses institutions adaptées. J’ai également reçue à mon propre domicile ce type de personnes, pour des discutions, boire un café, plus rarement, pour partager un repas. Plusieurs femmes reconnues handicapées ont bénéficié des ces aides de ma part. De ce fait, j’ai pu acquérir une certaine expérience, depuis environ les années « 80 », jusqu’à ce jour. Je possède  des connaissances et des qualités indispensables pour contribuer par l’activité au maintien de la vie sociale des personnes handicapées mentales, et (ou) physiques.

 

Ainsi, je saurai proposer des activités variées : en continuant à leur demande de leur rendre des visites, à leur domicile, ou dans les institutions les recevant pour des périodes plus ou moins longues. Je peux proposer l’organisation de repas, à mon domicile, préparation et partage, des accompagnements en informatique, travail avec l’utilisation du logiciel « Word », la création de sites internet et de blogs très complets, quasiment professionnels, avec la possibilité de mise en ligne et référencement en quelques minutes, avec le suivis de leurs évolutions. Des aides plus personnelles, pourront également être entreprises sur demandes. Afin de les aider à s’intégrer et à améliorer l’image qu’elles ont d’elles mêmes.

 

Un partenariat au sein de votre structure me permettra d'évoluer dans mon parcours, étant moi-même reconnue handicapé, et libre, Dynamique, créatif, réactif, patient, sociable et ouvert d’esprit. Je n'aurai aucune difficulté à intégrer votre équipe.

 

1. Disposant d’une grande pratique de l’animation, je saurai proposer des projets originaux et variés, mon goût pour le contact avec les personnes handicapées mentales, qui pourrait reprendre après plusieurs années d’arrêt.  Et mon dynamisme me permettra de m’adapter rapidement.

 

2. Ma connaissance du fonctionnement d’une structure accueillant des personnes handicapées mentales me permettra de prendre en charge l’animation d’un groupe regroupant entre deux à cinq personnes, qui me sera confié, ou qui m’en fera la demande. De plus, je dispose d’une certaine créativité en ce qui concerne internet,  et d’une certaine connaissance de la psychologie.

 

3. Passionné(e) par l’animation, je pourrai m’intégrer rapidement et progresser et veiller à la satisfaction et au bien-être des personnes handicapées mentales et à la bonne exécution des tâches qui me seront confiées, ou dont je prendrai moi-même l’initiative, au grès des demandes des personnes que je rencontrerai. Je prendrai en compte pour mener à bien cette activité, la loi du 11 févier 2005, pour le droit à l’autonomie des personnes handicapées, et à l’égalité des chances et des droits, en particulier certains droits reconnus comme fondamentaux.

4. Mon expérience me permet une connaissance du travail auprès des personnes handicapées mentales, une grande polyvalence, une forte capacité d’adaptabilité, le sens de l’écoute et du partage. Et leur rendre, dans le respect et à leur demande, le droit à une certaine intimité.

 

Les personnes handicapées mentales ne bénéficient pas de l’instrument cognitif qui leur permettrait d’atteindre ce très subtil équilibre entre l’affect et le désir. Pour la plupart, ils vivent dans un perpétuel abandonnisme. Leur sexualité est primitive, répétitive et peu satisfaisante. L’abandon est très souvent réel. Quand bien même ils ont reçu beaucoup d’attention, ils ne peuvent ultérieurement se consoler du statut d’infériorité que leur confère le handicap. Ils ne sont pas chez eux, ils sont en institution. Ils ont l’obligation d’une vie de groupe. Ils doivent s’accommoder de la présence non choisie d’autres handicapés. Ils ne bénéficient que d’une part de l’intérêt de l’éducateur qui doit veiller au bien-être de tous. Ils investissent, parfois surinvestissent, des gens qui ne seront que brièvement présents dans leur vie. Et quand vient le temps des ébauches de vie amoureuse, des passages à l’acte sexuel, ils seront presque systématiquement en échec. Leur besoin de reconnaissance, leur besoin de normalité les amèneront à multiplier les expériences. Leur faiblesse de jugement en fera les victimes faciles des cyniques ou des pervers. Leur méconnaissance de l’hygiène, de la contraception peut leur valoir maladie et grossesse inattendue.

La réalité quotidienne de la vie affective et sexuelle en institution se décrit donc en fonction de l’âge et de l’intelligence de la personne handicapée. L’évolution de l’instinct sexuel et des affects n’est cependant pas parallèle à ce gradient intellectuel. La vie affective, c’est-à-dire le besoin de vie relationnelle chaleureuse, tolérante et gratifiante n’est absent chez aucune des personnes handicapées. Cette exigence n’est pas très éloignée de celle que tout un chacun ressent. Même les autistes parfois réputés inaffectifs sont en fait de grands blessés de l’échec de la vie relationnelle. Plus que d’autres, ils sont à ré apprivoiser et doivent être éloignés des formes d’attachement archaïques à la mère. Ils sont l’exemple d’une relation apparemment riche car intense, mais pauvre car exclusive et fermée au reste du monde.

A l’exception de cet exemple extrême, nous constatons plutôt dans l’institution une avidité affective multiforme bien plus que des appétits ou des manifestations érotiques. Ces besoins affectifs intenses sont, bien entendu, la conséquence de la détresse morale et physique des personnes handicapées et de leur dépendance systématique. La sexualité est, en quelque sorte, un « luxe » que l’on ne peut envisager que si l’on est à peu près bien dans son corps et dans sa tête. Nous en faisons, nous aussi, l’expérience dans notre vie.

Les problèmes pratiques que nous souhaitons développer dans notre discussion sont de deux ordres.

En premier lieu, comment agir face aux manifestations sexuelles excessives, inappropriées, en contradiction avec les exigences de la pudeur ?

En second lieu, nous évoquerons les problèmes que suscite la gestion des transferts de toutes sortes que nous sommes amenés à rencontrer. Transferts actifs, c’est-à-dire projections quasi amoureuses des soignés à l’égard des soignants ou parfois des soignants à l’égard des soignés. Nous évoquerons les limites et les dangers de cette forme d’investissement.

En sortant des limites institutionnelles, il faudra étendre notre réflexion au vécut « extra muros » de nos résidents, auprès de leur famille ou famille d’accueil. Nous aurons à évaluer les effets de cette intrication des expériences extérieures et intérieures. Et, toujours à l’extérieur de l’institution, nous essayerons d’analyser sans complaisance la réalité du vécu affectif et sexuel de la personne handicapée, seule ou en couple, placée dans la société non- protégée.

 

2. Les exigences de la pudeur

Voir, être vu et montrer, c’est bien autour du regard que se joue en grande partie notre tolérance à la vie sexuelle. Celle-ci est faite d’instincts, de stimulations neurohormonales qui parcourent le corps et aboutissent à une appétence pour un objet sexuel vécu comme attractif et désirable. La vie sexuelle n’est discrète que pour ceux qui, très socialisés, savent la dissimuler à bon escient. Mais la vie sexuelle à ses localisations apparentes dans le corps, elle a une gestuelle évidente. Et quand n’existe pas ce rideau légèrement opaque, légèrement transparent qu’est la pudeur, nous sommes heurtés, nous ne voulons pas voir trop clairement la part animale de notre sexualité, nous ne voulons pas être le témoin du désir de l’autre, nous voulons ignorer notre propre désir.

En institution, il faut tenir compte des sentiments de pudeur des résidents. Si nous voulons obtenir un comportement pudique, il est clair que nous devons nous-mêmes respecté la pudeur des personnes handicapées lors des bains, douches ou changement de couches. Nous devons être aussi exigeants que nous le serions pour nous mêmes si nous devions subir le regard des autres. Voilà en quelques mots ce qu’il en est des préoccupations de pudeur des intervenants.

Evoquons maintenant l’impudeur de certaines personnes handicapées, et tout particulièrement celle concernant les personnes dont les fonctions cognitives sont les plus frustes (celle que l’on rencontre dans les encéphalopathies graves ou les autismes profonds). Le problème est bien souvent celui d’une masturbation frénétique qui se manifeste au vu et au su de tous, parfois pendant de longues périodes. La personne intéressée n’est en général que peu influencée par des admonestations de type moral : « ce n’est pas bien, ça ne se fait pas ». Elle ne renonce en général à son activité que quand elle est momentanément satisfaite, ou cède à des injonctions autoritaires dont la compréhension est aussi banale que "cesser de manger ou de courir».

Dans ces situations, nous évitons que l’intéressé de surcroit ne s’exhibe. Nous l’isolons autant que possible et tentons de l’occuper avec des activités dérivatives. Pour d’autres enfants ou adolescents dont les moyens cognitifs sont de l’ordre de la débilité moyenne ou légère, nous procédons comme avec tout enfant normal en lui faisant comprendre ce qu’on attend de lui. Paradoxalement, les manifestations excessives des grands déficients sont à peu près gérables car les appétits sexuels sont réduits par les traitements neuroleptiques ou antiépileptiques qui sont indispensables à ces personnes. Et surtout cette activité reste solitaire. L’autre n’est guère concerné en-dehors de quelques attouchements furtifs. Mais quand les adolescents, des jeunes gens ou des adultes passent à l’acte, la situation est plus délicate et l’institution doit répondre de ces comportements.

 

3. Responsabilités de l’institution

Nous devons être attentifs aux attentes des parents et nous devons tenir compte des normes sociales du moment, et, bien souvent, ces exigences sont contradictoires.

Ainsi, tous les travaux menés aujourd’hui même sont sous-tendus par l’idée que la sexualité des personnes handicapées était méconnue et peu tolérée. Un plus grand « libéralisme » semble attendu. Ce n’est pas le discours que tiennent habituellement les parents. Les familles nous parlent de « prudence » de « protection » de « modération » en ce qui concerne la personne handicapée qu’elles nous confient. Des études statistiques menées auprès de nombreux parents et éducateurs montrent que ce sont ces derniers qui sont les plus tolérants face à ces problèmes. Les parents sont significativement moins tolérants en général. Ils le sont un peu plus quand il s’agit des enfants des autres.

 

4. A propos du « Droit à la sexualité »

Ainsi, c’est bien un droit à la sexualité qui semble être revendiqué. Il s’inscrit dans la liste des nouveaux droits concernant certains groupes de population qui en étaient jusque-là privés. I1 s’agit habituellement d’un progrès démocratique prenant en compte des situations de faiblesse ou d’exploitation. Ces droits apportent une protection nouvelle à des catégories de personnes habituellement menacées. On peut citer les droits de la femme, les droits de l’enfant, les droits des minorités ou plus généralement des droits linguistiques, culturels ou confessionnels.

Pour ce qui est du droit sexuel, nous sommes sur un terrain plus diff1cile. Si nous décidons que le droit au plaisir sexuel est un droit fondamental, il faudrait admettre toutes les formes de comportements qui permettent d’accéder à ce plaisir, y compris les comportements pervers. Il nous est plus facile d’admettre au prof1t des personnes mentalement handicapées un droit à la vie de couple se déroulant dans les meilleures conditions de vie pratique et affective. Mais il n’en est pas de même du droit au plaisir érotique. Nous ne nous l’accordons pas facilement car nous en connaissons les aléas et les conséquences. Pouvons-nous revendiquer pour les personnes mentalement handicapées comme un gain de liberté, comme la fin d’une privation ?

Pour tenter de répondre à cette question, nous pouvons nous référer à l’expérience des C.H.S., c’est-à-dire des hôpitaux psychiatriques. Au décours de la « libération sexuelle » des années 68-75, l’organisation de ces hôpitaux a été modifiée. Les hommes et les femmes qui jusque-là étaient strictement séparés ont bénéficié d’une mixité partielle ou totale selon les services. A l’heure actuelle, le personnel des H.P est plutôt désarmé face à la multiplication des passages à l’acte sexuels, où le consentement des partenaires n’est pas évident et où les divers partenaires ne constituent que rarement des couples. La gestion de la contraception, des grossesses, des maladies sexuellement transmissibles est devenue préoccupante.

Nous pouvons facilement faire le parallèle entre les malades hospitalisés et la population adulte qui se trouve dans nos institutions. Il faut y ajouter les difficultés spécifiques propres à la présence d’enfants ou d’adolescents. Pour ces derniers, le droit au plaisir sexuel ne nous paraît pas prioritaire. Plus que révéler ou amplifier leurs pulsions, nous avons à nous battre pour leur éviter d’être « victimisés » par la sexualité, car ils peuvent être victimes de leur propres pulsions mal contrôlées ou mal tolérées, victimes d’abus de toutes sortes et surtout victimes de leurs illusions dans leur attente amoureuse.

 

5. Aléas de la vie affective des personnes handicapées mentales

Nous évoquions au cours de notre réflexion les illusions de l’attente amoureuse chez les personnes mentalement handicapées, en âge de vivre une relation de couple. C’est bien d’amour qu’il s’agit, sous toutes ses formes et à tout moment de la vie. De la réussite ou de l’échec des interactions affectives dépendra toute l’existence de la personne handicapée. Sa santé, son ouverture d’esprit, son aptitude à vivre ou à survivre seront étroitement liées à la qualité et à la pérennité des échanges affectifs. La vie sensuelle proprement dite ne sera qu’un élément, parfois favorisant, d’une relation réussie à l’autre.

Mais il nous faut être réaliste. La vie affective des personnes mentalement handicapées s’illustre souvent par des carences criantes, des ruptures, des dispersions, des frustrations. Tous ces qualificatifs négatifs semblent bien pessimistes. Ils correspondent, hélas, à ce que nous observons au long cours, de la vie de ces personnes. Le désintérêt pour un enfant par exemple peut précéder sa naissance. Les carences de soins, d’interactions mère-enfant peuvent être précoces et aboutir à de véritables catastrophes Ce désamour où désintérêt auront des conséquences, tout au long de la vie pour l’enfant. Et sa vie affective précocement et cruellement traumatisée aura bien du mal à renaître.

Toutes les situations ne sont pas aussi dramatiques. Nous observons le plus souvent des comportements de rejet de la part des parents qui prennent la forme d’un « non-dit ». L’attitude de l’entourage est alors une négligence manifeste mais niée, ou un hyper investissement de l’enfant destiné à neutraliser les blessures narcissiques des parents. Dans les meilleurs des cas, quand l’enfant a réellement sa place et est chéri au même titre que ses frères et sœurs, il aura à connaître l’ostracisme des autres, et sa famille ne pourra le protéger du désamour ou désintérêt social. Les cas les plus fréquents sont ceux des enfants qui auront connu des successions, parfois des kyrielles de prises en charge. Dans ces établissements, ils auront connu également une multiplicité de personnels.

Il leur faudra sans cesse investir et désinvestir cet entourage, qui change dans l’année, dans la semaine, dans la journée. Et à l’inverse, les éducateurs et autres intervenants auront rarement l’opportunité de suivre au long cours ceux qui leur sont confiés. En conséquence, chacun reste en quelque sorte sur ses gardes. Pourquoi développer des relations affectives chaleureuses alors qu’elles peuvent être à tout moment rompues ? Personne ne veut souffrir, et ceux qui ont été échaudés restent sur leurs réserves. Et personne n’oublie qu’il ne doit se substituer aux parents, même à ceux qui sont déficients. Et enfin personne n’oublie les accusations qu’il peut encourir à vivre dans une trop grande proximité d’enfants et d’adolescents. Dans les meilleurs cas, quand la vie affective prend le caractère d’une vie amoureuse entre deux personnes handicapées adultes, celles-ci ne seront en fait jamais seules. Le couple constitué devra être suivi et protégé par des parents ou des tuteurs toute la vie.

 

6. Conclusion

Toutes ces considérations ont été développées pour faire comprendre à tous que les personnels des institutions sont à ce jour dans un mouvement destiné à favoriser au mieux toutes les formes de la vie affective de la petite enfance à la vie d’adulte.

Nous sommes bien conscients de ce mouvement de société qui va dans le sens d’un plus de bonheur pour les personne handicapées. Nous souhaitons que tout un chacun sache développer un plus d’altruisme, un plus d’humanisme et un plus d’amour pour aboutir à cet objectif

 

Je reste bien entendu à votre entière disposition pour une rencontre éventuelle ou pour toutes informations complémentaires.

 

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ma candidature et vous prie d’agréer, Madame (Monsieur), l’expression de mes salutations distinguées.

 

 Signature

 

 

 

 

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Accessibilité et handicap mental (posté le 18/12/2012 à 16:08)

 

 

Les établissements et services médico-sociaux - Adultes (+ de 20 ans)

 

Les personnes adultes handicapées peuvent être accompagnées dans un établissement ou un service médico-social quel que soit leur degré de handicap et quel que soit leur âge. En règle générale, l’admission dans un établissement pour adultes se produit à environ 20 ans. La personne peut potentiellement y rester sans limite d’âge. Dans le cas d’une structure de travail (ESAT), il existe des possibilités de cessation progressive d’activité.

L’ensemble des établissements et services doit respecter les droits et libertés fondamentaux des personnes qu’ils accueillent (droit à la dignité, à la sécurité, à l’information…) et mettre en place les outils destinés à en garantir l’exercice effectif (conseil de la vie sociale, règlement de fonctionnement…)

C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui oriente les personnes handicapées vers un type d’établissement ou service médico-social et qui peut prévoir, le cas échéant, la forme d’accueil ou d’accompagnement. Les établissements et services sociaux et médico-sociaux peuvent fonctionner en effet avec des formes diversifiées d’accueil et d’accompagnement : accueil permanent ou temporaire, à temps complet ou partiel, avec ou sans hébergement.

Il y a donc d’une part les lieux d’hébergement, que ce soit en internat, en semi internat ou en externat :

Il y a d’autre part :

Concernant les structure de travail, consultez notre rubrique "travailler" :

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Cercle d'entraides (posté le 08/12/2012 à 12:35)

 

 

 

MANUEL RELATIF AUX CERCLES D’ENTRAIDE

 

 

1)  Comment créer votre cercle ?

 

1ère étape : Vous devez avoir un compte sur le site aveclesaidants.fr et être connecté.

 

  • Si vous n’avez pas de compte, cliquez sur « vous n’êtes pas encore inscrit ? » dans l’encadré bleu en haut à droite du site.
    Vous allez être redirigé vers une page d’inscription où il vous suffira d’ajouter un pseudo, une adresse mail et un mot de passe.

 

  • Si vous êtes déjà inscrit, entrez seulement votre adresse mail et votre mot de passe dans l’encadré bleu pour vous connecter.

 

2ème étape : Choisissez votre type de cercle d’entraide

 

  • Pour créer votre cercle, allez sur la page les cercles d’entraide (La communauté > Les cercles d’entraide) et cliquez sur le bouton « Créez votre cercle d’entraide ».

 

  • Les cercles d’entraide privés sont utiles pour organiser le soutien autour de la personne que vous aidez et ainsi partager avec vos proches autour de cette entraide. Seuls vous et vos proches auront accès à votre cercle. Si vous souhaitez créer un cercle privé, cochez la case « privé ».

 

  • Les cercles d’entraide publics permettent de créer sa propre communauté d’aidants et ainsi d’échanger conseils et expériences avec les membres du site près de chez vous. Votre cercle sera visible par tous. Si vous souhaitez créer un cercle public, cochez la case « public ».

 

3ème étape : Remplissez le formulaire de création de cercle

 

  • Si vous avez choisi de créer un cercle d’entraide privé, le formulaire est très court, il vous suffit d’entrer le nom du cercle et sa description. La photo n’est pas obligatoire.

 

  • Si vous avez choisi le cercle d’entraide public, il vous faudra en plus ajouter l’adresse, afin d’apparaître sur la carte des cercles d’entraide. Cela est essentiel pour que les membres du site qui vivent près de chez vous puissent rejoindre votre cercle. L’ajout de photo n’est pas obligatoire mais fortement conseillé afin de vous démarquer des autres cercles créés.

 

/!\ Attention : N’oubliez pas de choisir votre pays, c’est une erreur que l’on retrouve fréquemment.

 

  • Si votre cercle a bien été créé, vous arriverez sur cette page :

 

2)  Comment gérer votre cercle ?

 

1ère étape : Ajoutez des membres

 

Vous avez deux moyens rapides pour ajouter des membres dans votre cercle :

 

  • En allant sur votre espace profil (La communauté > Mon profil) dans « mes cercles d’entraide », cliquez sur « invitez une personne dans le cercle ». Vous accèderez alors à la liste des membres. Il vous suffira d’entrer le pseudo de la personne que vous recherchez ou son code postal si vous cherchez des aidants près de chez vous. Une fois la personne trouvée, cliquez sur « Inviter ».

 

  • Vous pouvez également retrouver des membres directement sur la carte des aidants (La communauté > La carte des aidants). En fonction de votre région, vous pouvez cliquer sur le ou les points roses situés près de chez vous. Vous pourrez ainsi voir le profil du ou des membres sélectionnés et les inviter à rejoindre votre cercle.

 

2ème étape : Gérez votre agenda

 

  • Retournez sur votre espace profil (La communauté > Mon profil) dans « mes cercles d’entraide », cliquez sur « Gérer l’agenda de votre cercle ».  En cliquant sur « Créer un nouvel événement », vous pourrez ainsi choisir la date, l’heure et le type de rendez-vous. Une fois ces éléments choisis, cliquez sur « envoyer » et vous atteindrez cette page :

 

  

  • Seuls les membres qui auront rejoint votre cercle pourront accéder à vos événements. Ils pourront « se porter volontaire » pour les événements créés et ainsi participer à l’entraide. Si personne ne s’est porté volontaire, vous pouvez cliquer sur « personne n’est disponible. Envoyer une alerte » qui avertira vos membres de l’événement.

 

 3ème étape : Publier un message sur la page de votre cercle

 

  • Cette fonction n’est valable que pour les cercles d’entraide publics. Avec votre cercle, vous bénéficiez d’une page sur laquelle vous pouvez partager des informations visibles uniquement par votre communauté.
  • Retournez sur votre espace profil (La communauté > Mon profil) dans « mes cercles d’entraide », cliquez sur « accéder au cercle ». Dans les derniers messages, vous pouvez taper votre texte et joindre un fichier texte ou image en cliquant sur « joindre un fichier ».

  

3)  Comment rejoindre un cercle qui vous intéresse ?

 

  • Vous devez avoir un compte sur le site aveclesaidants.fr et être connecté. (voir ci-dessus)
  • Rendez-vous sur la page les cercles d’entraide (La communauté > Les cercles d’entraide).
  • Dans « les derniers cercles créés » vous pouvez consulter les derniers cercles, pour tous les voir, cliquez sur « Tous les cercles ». Si un cercle vous intéresse vous pouvez le consulter en cliquant sur « voir le cercle » puis le rejoindre.

Vous avez aussi la possibilité de rechercher un cercle par son nom ou par le biais de la carte des cercles afin de rejoindre un cercle près de chez vous

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Des services, activités, pour les handicapé(es) (posté le 07/12/2012 à 16:49)

Assohandicap, Handis-services, Handicap-bénévolat

 

http://handi-limoux.onlc.fr

http://assohandicap.blog4ever.com

http://handis-mentaux.blog4ever.com

 

Responsable dans l’Aude : Thierry Ménager    

Chef de Service : Thierry Ménager

Mission de l’établissement : Accueil de jour, loisirs, discutions diverses, aides… 

Type de handicap pris en charge : déficience intellectuelle et retard léger

Régime d’accueil : Extérieur.

Places agréées : Entre 2 et 5 personnes.

Nombres de jours d’ouverture : 365 jours 

Type de personnels de l’établissement : 
  personnel éducatif, pédagogique  

Description de l’activité de l’établissement : prise en charge dans la vie quotidienne, en extérieur. 

Vie de l’établissement : Discutions, écoutes, création sites et  blogs, repas, sexothérapie, évaluation des difficultés…

Assohandicap, Handis-services, Handis-mentaux
 54, rue blauquerie
11300 Limoux 
assohandicap@live.fr

handicap-benevolat@hotmail.fr

handis_services@yahoo.fr

 

 

 

 

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soirée privée, libertine pour handicapé(es) (posté le 14/11/2012 à 14:50)

Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs,

 

 

Si, comme moi, vous êtes reconnu(es) handicapé(es) mais restez autonomes, adultes obligatoirement,  et libres de vos mouvements et déplacements. Si vous aimez l’érotisme. Vous serez sans doute ravis par cette lettre. Un soir  par mois, j’organise une petite soirée dite « privée » c'est-à-dire libertine. La première soirée aura lieu le : jeudi 22 novembre 2012.

 

Nous la débuterons par un repas sympas, préparé ensemble. Puis nous nous mettrons à l’aise, en regardant un DVD pour adultes, porno, pour nous exciter un peut. Chaque couple formé, pourrai légèrement s’isoler dans l’appartement afin de pratiquer leur ébats dans le respect de chacun. Il va de soit que la jalousie ne doit en aucun cas être de mise, lors de cette soirée.

 

 Cette soirée, commencera vers 17 heures, afin de procéder à la préparation du repas, qui débutera les festivités. Si tout se passe bien, cela pourrai se terminer assez tardivement. Toutefois, pour pouvoir participer a cette petite soirée, vous devez impérativement vous inscrire sur l’un de ces trois sites : http://handi-libertin.onlc.fr ; http://handi-limoux.onlc.fr ; ou http://handi-libertin.blog4ever.com

 

 

L’adresse est : Assohandicap 54, rue blanquerie 11300 Limoux. Ménager Thierry.

 

Alors, à bientôt dans la bonne humeur

 

 

E-mail : assohandicap@live.fr ; handicap-benevolat@hotmail.fr  : ...

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Candidature au poste d'animateur pour les personnes handicapées mentales (posté le 31/10/2012 à 19:17)

 

 

 

 

 

Assohandicap

54, rue blanquerie

11300 Limoux.

 

assohandicap@live.fr

 

http://handis-mentaux.blog4ever.com

 

 

 

                                                                                                          Madame, Monsieur

                                                                                                  

Objet : Candidature au poste d’animateur pour personnes handicapées mentales

 

 

Madame, Monsieur,

 

 

Actuellement .gestionnaire de plusieurs sites internet destinés aux adultes handicapé(es), de tous handicaps. Et responsable de l’association, « Assohandicap », domiciliée à Limoux (Aude). Crée par et pour les personnes en situation de handicap mental et physique, les personnes atteintes d’un handicap physique, peuvent avoir une apparence disgracieuse, tout en restant autonomes. C’est alors que pour certaines de ces personnes, la solitude, parfois « cachée » existe, malgré l’affirmation de ces personnes, d’être accompagnées, ou en couple, « un petit copain «, je souhaite vivement  mettre mes atouts au service de votre association.

 

 

En effet, de par ma connaissance de diverses personnes handicapées (es), et de divers handicaps, pour avoir fréquenté à plusieurs reprises, ce type de personne, dans le travail, par des visites régulières à leur domicile, ou parfois dans diverses institutions adaptées. J’ai également reçue à mon propre domicile ce type de personnes, pour des discutions, boire un café, plus rarement, pour partager un repas. Plusieurs femmes reconnues handicapées ont bénéficié des ces aides de ma part. De ce fait, j’ai pu acquérir une certaine expérience, depuis environ les années « 80 », jusqu’à ce jour. Je possède  des connaissances et des qualités indispensables pour contribuer par l’activité au maintien de la vie sociale des personnes handicapées mentales, et (ou) physiques.

 

Ainsi, je saurai proposer des activités variées : en continuant à leur demande de leur rendre des visites, à leur domicile, ou dans les institutions les recevant pour des périodes plus ou moins longues. Je peux proposer l’organisation de repas, à mon domicile, préparation et partage, des accompagnements en informatique, travail avec l’utilisation du logiciel « Word », la création de sites internet et de blogs très complets, quasiment professionnels, avec la possibilité de mise en ligne et référencement en quelques minutes, avec le suivis de leurs évolutions. Des aides plus personnelles, pourront également être entreprises sur demandes. Afin de les aider à s’intégrer et à améliorer l’image qu’elles ont d’elles mêmes.

 

Un partenariat au sein de votre structure me permettra d'évoluer dans mon parcours, étant moi-même reconnue handicapé, et libre, Dynamique, créatif, réactif, patient, sociable et ouvert d’esprit. Je n'aurai aucune difficulté à intégrer votre équipe.

 

1. Disposant d’une grande pratique de l’animation, je saurai proposer des projets originaux et variés, mon goût pour le contact avec les personnes handicapées mentales, qui pourraient reprendre après plusieurs années d’arrêt.  Et mon dynamisme me permettra de m’adapter rapidement.

2. Ma connaissance du fonctionnement d’une structure accueillant des personnes handicapées mentales me permettra de prendre en charge l’animation d’un groupe regroupant entre deux à cinq personnes, qui me sera confié, ou qui m’en fera la demande. De plus, je dispose d’une certaine créativité en ce qui concerne internet,  et d’une certaine connaissance de la psychologie.

3. Passionné(e) par l’animation, je pourrai m’intégrer rapidement et progresser et veiller à la satisfaction et au bien-être des personnes handicapées mentales et à la bonne exécution des tâches qui me seront confiées, ou dont je prendrai moi-même l’initiative, au grès des demandes des personnes que je rencontrerai. Je prendrai en compte pour mener à bien cette activité, la loi du 11 févier 2005, pour le droit à l’autonomie des personnes handicapées, et à l’égalité des chances et des droits, en particulier certains droits reconnus comme fondamentaux.

4. Mon expérience me permet une connaissance du travail auprès des personnes handicapées mentales, une grande polyvalence, une forte capacité d’adaptabilité, le sens de l’écoute et du partage. Et leur rendre, dans le respect et à leur demande, le droit à une certaine intimité.

 

Textes concernant la relation sexuée > Développement de la vie affective et sexuelle des personnes (...)

Développement de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées


 

 

 

1. Généralités

Tenter de comprendre le vécu des personnes handicapées mentales est une gageure. Quelqu’effort de représentation mentale que nous nous en fassions, il nous est difficile d’entrer dans leur corps et dans leur tête.

Nous ne pouvons nous épargner d’évoquer cette population en termes d’objets de notre démarche intellectuelle. Au pire, nous les observons en anthropologues ; au mieux, en éducateurs ou parents substitutifs. Notre position reste toujours celle du fort par rapport au faible, de l’intelligent face au déficient, de celui qui dispose de l’autorité face à celui qui doit la subir.

Individuellement et collectivement au sein de notre société, nous avons une représentation ou plutôt un fantasme de ce qu’est la « normalité » et nous avons établi toutes sortes d’évaluations pour savoir quand et comment on s’en éloigne. Il est donc intéressant de rappeler comment nous envisageons le développement d’un individu qui approcherait cette norme harmonieuse, et nous verrons mieux comment d’autres s’en éloignent dramatiquement. La trajectoire idéale serait donc celle d’un enfant né dans une famille équilibrée où il est désiré par ses géniteurs. La naissance est sans particularité et dans son carnet de santé ne figurent qu’une bonne progression du poids et de la taille. La constellation familiale est solide, la fratrie est tolérante, les grands parents sont attentifs. Un tel enfant cheminerait tout au long des étapes de sa maturation affective et sexuelle sans traumatismes et sans névroses graves. Ensuite, fort de son intelligence, de la compréhension du monde et des relations sociales, il serait prêt à vivre une vie d’adulte épanoui, sachant gérer ses pulsions, ses sentiments et les exigences sociales.

En négatif de cette belle histoire, les personnes handicapées mentales ont rencontré des obstacles à tout moment de leur vie. Pour certains, les désordres chromosomiques, physiologiques, anatomiques ont marqué leur destin « in utero ». Pour d’autres, à la naissance ou dans la prime enfance, d’autres pathologies ont marqué un coup d’arrêt au développement psychomoteur. Et pour quelques-uns les carences relationnelles massives ont eu les mêmes effets que la maladie.

Les personnes handicapées mentales sont en fait des personnes désemparées. Situées dans un monde où elles sont minoritaires et où, par la faiblesse de leurs moyens cognitifs, elles ne peuvent revendiquer comme le ferait une minorité agissante « intelligente », elles sont l’objet du bon vouloir d’autrui dans leur relation immédiate, et du degré de tolérance sociale au sens politique. Ce qui les caractérise est donc une extrême dépendance qui les mène, de façon corrélative, à des besoins affectifs immenses. Jusqu’à ce jour, elles ont plutôt connu l’ostracisme, le rejet dans une société où la performance devient la seule reconnaissance. Evoquer leur sexualité, leur vie sentimentale résonne encore pour beaucoup comme une incongruité. Un peu comme au 19ème siècle quand on évoquait la sexualité des enfants. Pour cette population, nous imaginons d’ailleurs une espèce d’infantilisation qui la mettrait hors jeu, hors jeux amoureux tout particulièrement. Cette réaction n’est pas le fait du grand public peu préoccupé du problème.

Une analyse statistique très pertinente de Monsieur GIAMI a montré que l’on notait les mêmes réticences envers les manifestations sexuelles des déficients cognitifs auprès de leurs parents et à un moindre degré auprès des éducateurs spécialisés.

En milieu institutionnel nous avons pu observer que, quelle que soit la profondeur du handicap mental, la sexualité impulsive, neurohormonale pour les physiologues, principe de plaisir pour les psychanalystes, est toujours présente. Et rien, en dehors d’atteintes neurologiques graves, ne peut la réduire.

Quand les handicapés mentaux sont des enfants, ils bénéficient de la même tolérance presque du même regard sur la sexualité que les enfants normaux. L’enfant, dit Freud, est un pervers polymorphe, le jeune handicapé aussi. Mais il vient un temps, où l’éducation, la normalisation sociale doit apporter une régulation à cette vie instinctive. Pour trouver sa place dans le groupe humain, l’enfant puis l’adolescent doit tempérer ses tensions sexuelles et donner du sens à sa vie affective. Les lois doivent être entendues, comprises et intégrées dans une structure mentale qui agira sur le mode d’un code moral exigeant. Les individus intelligents s’accommoderont de ce surmoi et sauront gérer principe de plaisir et principe de réalité. Et l’intelligibilité du monde, sublimée dans des mécanismes de création ou de pouvoir, pourra être une forme de sexualité dégagée, en tout ou en partie, de la génitalité.

Les personnes handicapées mentales ne bénéficient pas de l’instrument cognitif qui leur permettrait d’atteindre ce très subtil équilibre entre l’affect et le désir. Pour la plupart, ils vivent dans un perpétuel abandonnisme. Leur sexualité est primitive, répétitive et peu satisfaisante. L’abandon est très souvent réel. Quand bien même ils ont reçu beaucoup d’attention, ils ne peuvent ultérieurement se consoler du statut d’infériorité que leur confère le handicap. Ils ne sont pas chez eux, ils sont en institution. Ils ont l’obligation d’une vie de groupe. Ils doivent s’accommoder de la présence non choisie d’autres handicapés. Ils ne bénéficient que d’une part de l’intérêt de l’éducateur qui doit veiller au bien-être de tous. Ils investissent, parfois surinvestissent, des gens qui ne seront que brièvement présents dans leur vie. Et quand vient le temps des ébauches de vie amoureuse, des passages à l’acte sexuel, ils seront presque systématiquement en échec. Leur besoin de reconnaissance, leur besoin de normalité les amèneront à multiplier les expériences. Leur faiblesse de jugement en fera les victimes faciles des cyniques ou des pervers. Leur méconnaissance de l’hygiène, de la contraception peut leur valoir maladie et grossesse inattendue.

La réalité quotidienne de la vie affective et sexuelle en institution se décrit donc en fonction de l’âge et de l’intelligence de la personne handicapée. L’évolution de l’instinct sexuel et des affects n’est cependant pas parallèle à ce gradient intellectuel. La vie affective, c’est-à-dire le besoin de vie relationnelle chaleureuse, tolérante et gratifiante n’est absent chez aucune des personnes handicapées. Cette exigence n’est pas très éloignée de celle que tout un chacun ressent. Même les autistes parfois réputés inaffectifs sont en fait de grands blessés de l’échec de la vie relationnelle. Plus que d’autres, ils sont à ré apprivoiser et doivent être éloignés des formes d’attachement archaïques à la mère. Ils sont l’exemple d’une relation apparemment riche car intense, mais pauvre car exclusive et fermée au reste du monde.

A l’exception de cet exemple extrême, nous constatons plutôt dans l’institution une avidité affective multiforme bien plus que des appétits ou des manifestations érotiques. Ces besoins affectifs intenses sont, bien entendu, la conséquence de la détresse morale et physique des personnes handicapées et de leur dépendance systématique. La sexualité est, en quelque sorte, un « luxe » que l’on ne peut envisager que si l’on est à peu près bien dans son corps et dans sa tête. Nous en faisons, nous aussi, l’expérience dans notre vie.

Les problèmes pratiques que nous souhaitons développer dans notre discussion sont de deux ordres.

En premier lieu, comment agir face aux manifestations sexuelles excessives, inappropriées, en contradiction avec les exigences de la pudeur ?

En second lieu, nous évoquerons les problèmes que suscite la gestion des transferts de toutes sortes que nous sommes amenés à rencontrer. Transferts actifs, c’est-à-dire projections quasi amoureuses des soignés à l’égard des soignants ou parfois des soignants à l’égard des soignés. Nous évoquerons les limites et les dangers de cette forme d’investissement.

En sortant des limites institutionnelles, il faudra étendre notre réflexion au vécut « extra muros » de nos résidents, auprès de leur famille ou famille d’accueil. Nous aurons à évaluer les effets de cette intrication des expériences extérieures et intérieures. Et, toujours à l’extérieur de l’institution, nous essayerons d’analyser sans complaisance la réalité du vécu affectif et sexuel de la personne handicapée, seule ou en couple, placée dans la société non- protégée.

 

2. Les exigences de la pudeur

Voir, être vu et montrer, c’est bien autour du regard que se joue en grande partie notre tolérance à la vie sexuelle. Celle-ci est faite d’instincts, de stimulations neurohormonales qui parcourent le corps et aboutissent à une appétence pour un objet sexuel vécu comme attractif et désirable. La vie sexuelle n’est discrète que pour ceux qui, très socialisés, savent la dissimuler à bon escient. Mais la vie sexuelle à ses localisations apparentes dans le corps, elle a une gestuelle évidente. Et quand n’existe pas ce rideau légèrement opaque, légèrement transparent qu’est la pudeur, nous sommes heurtés, nous ne voulons pas voir trop clairement la part animale de notre sexualité, nous ne voulons pas être le témoin du désir de l’autre, nous voulons ignorer notre propre désir.

En institution, il faut tenir compte des sentiments de pudeur des résidents. Si nous voulons obtenir un comportement pudique, il est clair que nous devons nous-mêmes respecté la pudeur des personnes handicapées lors des bains, douches ou changement de couches. Nous devons être aussi exigeants que nous le serions pour nous mêmes si nous devions subir le regard des autres. Voilà en quelques mots ce qu’il en est des préoccupations de pudeur des intervenants.

Evoquons maintenant l’impudeur de certaines personnes handicapées, et tout particulièrement celle concernant les personnes dont les fonctions cognitives sont les plus frustes (celle que l’on rencontre dans les encéphalopathies graves ou les autismes profonds). Le problème est bien souvent celui d’une masturbation frénétique qui se manifeste au vu et au su de tous, parfois pendant de longues périodes. La personne intéressée n’est en général que peu influencée par des admonestations de type moral : « ce n’est pas bien, ça ne se fait pas ». Elle ne renonce en général à son activité que quand elle est momentanément satisfaite, ou cède à des injonctions autoritaires dont la compréhension est aussi banale que "cesser de manger ou de courir».

Dans ces situations, nous évitons que l’intéressé de surcroit ne s’exhibe. Nous l’isolons autant que possible et tentons de l’occuper avec des activités dérivatives. Pour d’autres enfants ou adolescents dont les moyens cognitifs sont de l’ordre de la débilité moyenne ou légère, nous procédons comme avec tout enfant normal en lui faisant comprendre ce qu’on attend de lui. Paradoxalement, les manifestations excessives des grands déficients sont à peu près gérables car les appétits sexuels sont réduits par les traitements neuroleptiques ou antiépileptiques qui sont indispensables à ces personnes. Et surtout cette activité reste solitaire. L’autre n’est guère concerné en-dehors de quelques attouchements furtifs. Mais quand les adolescents, des jeunes gens ou des adultes passent à l’acte, la situation est plus délicate et l’institution doit répondre de ces comportements.

 

3. Responsabilités de l’institution

Nous devons être attentifs aux attentes des parents et nous devons tenir compte des normes sociales du moment, et, bien souvent, ces exigences sont contradictoires.

Ainsi, tous les travaux menés aujourd’hui même sont sous-tendus par l’idée que la sexualité des personnes handicapées était méconnue et peu tolérée. Un plus grand « libéralisme » semble attendu. Ce n’est pas le discours que tiennent habituellement les parents. Les familles nous parlent de « prudence » de « protection » de « modération » en ce qui concerne la personne handicapée qu’elles nous confient. Des études statistiques menées auprès de nombreux parents et éducateurs montrent que ce sont ces derniers qui sont les plus tolérants face à ces problèmes. Les parents sont significativement moins tolérants en général. Ils le sont un peu plus quand il s’agit des enfants des autres.

 

4. A propos du « Droit à la sexualité »

Ainsi, c’est bien un droit à la sexualité qui semble être revendiqué. Il s’inscrit dans la liste des nouveaux droits concernant certains groupes de population qui en étaient jusque-là privés. I1 s’agit habituellement d’un progrès démocratique prenant en compte des situations de faiblesse ou d’exploitation. Ces droits apportent une protection nouvelle à des catégories de personnes habituellement menacées. On peut citer les droits de la femme, les droits de l’enfant, les droits des minorités ou plus généralement des droits linguistiques, culturels ou confessionnels.

Pour ce qui est du droit sexuel, nous sommes sur un terrain plus diff1cile. Si nous décidons que le droit au plaisir sexuel est un droit fondamental, il faudrait admettre toutes les formes de comportements qui permettent d’accéder à ce plaisir, y compris les comportements pervers. Il nous est plus facile d’admettre au prof1t des personnes mentalement handicapées un droit à la vie de couple se déroulant dans les meilleures conditions de vie pratique et affective. Mais il n’en est pas de même du droit au plaisir érotique. Nous ne nous l’accordons pas facilement car nous en connaissons les aléas et les conséquences. Pouvons-nous revendiquer pour les personnes mentalement handicapées comme un gain de liberté, comme la fin d’une privation ?

Pour tenter de répondre à cette question, nous pouvons nous référer à l’expérience des C.H.S., c’est-à-dire des hôpitaux psychiatriques. Au décours de la « libération sexuelle » des années 68-75, l’organisation de ces hôpitaux a été modifiée. Les hommes et les femmes qui jusque-là étaient strictement séparés ont bénéficié d’une mixité partielle ou totale selon les services. A l’heure actuelle, le personnel des H.P est plutôt désarmé face à la multiplication des passages à l’acte sexuels, où le consentement des partenaires n’est pas évident et où les divers partenaires ne constituent que rarement des couples. La gestion de la contraception, des grossesses, des maladies sexuellement transmissibles est devenue préoccupante.

Nous pouvons facilement faire le parallèle entre les malades hospitalisés et la population adulte qui se trouve dans nos institutions. Il faut y ajouter les difficultés spécifiques propres à la présence d’enfants ou d’adolescents. Pour ces derniers, le droit au plaisir sexuel ne nous paraît pas prioritaire. Plus que révéler ou amplifier leurs pulsions, nous avons à nous battre pour leur éviter d’être « victimisés » par la sexualité, car ils peuvent être victimes de leur propres pulsions mal contrôlées ou mal tolérées, victimes d’abus de toutes sortes et surtout victimes de leurs illusions dans leur attente amoureuse.

 

5. Aléas de la vie affective des personnes handicapées mentales

Nous évoquions au cours de notre réflexion les illusions de l’attente amoureuse chez les personnes mentalement handicapées, en âge de vivre une relation de couple. C’est bien d’amour qu’il s’agit, sous toutes ses formes et à tout moment de la vie. De la réussite ou de l’échec des interactions affectives dépendra toute l’existence de la personne handicapée. Sa santé, son ouverture d’esprit, son aptitude à vivre ou à survivre seront étroitement liées à la qualité et à la pérennité des échanges affectifs. La vie sensuelle proprement dite ne sera qu’un élément, parfois favorisant, d’une relation réussie à l’autre.

Mais il nous faut être réaliste. La vie affective des personnes mentalement handicapées s’illustre souvent par des carences criantes, des ruptures, des dispersions, des frustrations. Tous ces qualificatifs négatifs semblent bien pessimistes. Ils correspondent, hélas, à ce que nous observons au long cours, de la vie de ces personnes. Le désintérêt pour un enfant par exemple peut précéder sa naissance. Les carences de soins, d’interactions mère-enfant peuvent être précoces et aboutir à de véritables catastrophes Ce désamour où désintérêt auront des conséquences, tout au long de la vie pour l’enfant. Et sa vie affective précocement et cruellement traumatisée aura bien du mal à renaître.

Toutes les situations ne sont pas aussi dramatiques. Nous observons le plus souvent des comportements de rejet de la part des parents qui prennent la forme d’un « non-dit ». L’attitude de l’entourage est alors une négligence manifeste mais niée, ou un hyper investissement de l’enfant destiné à neutraliser les blessures narcissiques des parents. Dans les meilleurs des cas, quand l’enfant a réellement sa place et est chéri au même titre que ses frères et sœurs, il aura à connaître l’ostracisme des autres, et sa famille ne pourra le protéger du désamour ou désintérêt social. Les cas les plus fréquents sont ceux des enfants qui auront connu des successions, parfois des kyrielles de prises en charge. Dans ces établissements, ils auront connu également une multiplicité de personnels.

Il leur faudra sans cesse investir et désinvestir cet entourage, qui change dans l’année, dans la semaine, dans la journée. Et à l’inverse, les éducateurs et autres intervenants auront rarement l’opportunité de suivre au long cours ceux qui leur sont confiés. En conséquence, chacun reste en quelque sorte sur ses gardes. Pourquoi développer des relations affectives chaleureuses alors qu’elles peuvent être à tout moment rompues ? Personne ne veut souffrir, et ceux qui ont été échaudés restent sur leurs réserves. Et personne n’oublie qu’il ne doit se substituer aux parents, même à ceux qui sont déficients. Et enfin personne n’oublie les accusations qu’il peut encourir à vivre dans une trop grande proximité d’enfants et d’adolescents. Dans les meilleurs cas, quand la vie affective prend le caractère d’une vie amoureuse entre deux personnes handicapées adultes, celles-ci ne seront en fait jamais seules. Le couple constitué devra être suivi et protégé par des parents ou des tuteurs toute la vie.

 

6. Conclusion

Toutes ces considérations ont été développées pour faire comprendre à tous que les personnels des institutions sont à ce jour dans un mouvement destiné à favoriser au mieux toutes les formes de la vie affective de la petite enfance à la vie d’adulte.

Nous sommes bien conscients de ce mouvement de société qui va dans le sens d’un plus de bonheur pour les personne handicapées. Nous souhaitons que tout un chacun sache développer un plus d’altruisme, un plus d’humanisme et un plus d’amour pour aboutir à cet objectif

 

Je reste bien entendu à votre entière disposition pour une rencontre éventuelle ou pour toutes informations complémentaires.

 

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ma candidature et vous prie d’agréer, Madame (Monsieur), l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

                                                                                                                      Signature

 

 

 

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HANDICAPE(ES), PHYSIQUE DISGRACIEUX SEXUALITE (posté le 19/09/2012 à 19:22)

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HANDICAPE(ES), PHYSIQUE DISGRACIEUX (posté le 08/09/2012 à 17:38)

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